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Comment prendre de bonnes décisions? – Partie 1

C’est bien connu, la vie est faite de choix: dois-je garder mon job ou me reconvertir? Est-ce que je ne préfèrerais pas vivre à la campagne plutôt qu’en ville? Dois-je avouer à ma soeur que c’est moi qui lui ai volé son billet de 50 francs en juillet 98 ou continuer à nier en bloc pour préserver l’équilibre familial? Si certaines décisions sont très simples à prendre, d’autres peuvent se révéler être de vrais casse-tête.

Alors comment faire pour s’assurer de prendre la bonne décision pour nous? Est-ce seulement possible de faire « le bon choix »?  (Lecture 3 min 19)

Les différents types de choix

Avant toute chose, il est intéressant de savoir que parmi toutes les décisions que nous devons prendre dans notre vie, il en existe de plusieurs types. Les connaitre et les reconnaitre peut être utile. Déjà, cela nous évitera de passer des jours à réfléchir à une question dont la réponse a, en réalité, 0 impact sur notre vie; ensuite, une fois le type de choix identifié, nous serons en mesure d’adapter nos réactions.

Des gens quelque part et à un certain moment de l’Histoire (pardonnez-moi, j’ai perdu la ref et je ne l’ai pas retrouvé malgré mes recherches)  ont défini 4 types de choix différents. Ils sont déterminés en fonction de deux critères: est-ce une décision facile ou difficile à prendre? Est-ce que ma décision a un impact faible ou, au contraire, important sur ma vie et celle des autres? Ces deux questions sont intéressantes à se poser lorsqu’un choix se présente à nous.

Je vais, dans ce premier article, vous présenter ces 4 types de choix, et je vous proposerai, la semaine prochaine, des outils d’aide à la prise de décision.

1- Le choix évident

Tendrement appelé le « no-brainer choice » par nos amis anglo-saxons, il s’agit de toutes ces décisions que nous prenons sans même nous en rendre compte, parce que le choix nous semble parfaitement évident. En général, ce sont des décisions faciles à prendre parce qu’elles ont peu de conséquences sur notre vie ainsi que sur celles des autres. Si j’ai faim, que j’ai envie d’un fruit et que j’ai des pommes chez moi, bon bah je vais manger une pomme sans trop me poser de questions.

S’ils sont faciles à prendre, ces choix peuvent néanmoins demander des efforts dans leur exécution, mais la prise de décision elle-même se fait rapidement et facilement, d’autant plus si nous sommes à l’écoute de nos envies et de nos besoins.

2- Le choix « pomme ou poire »?

J’ai faim, j’ai envie d’un fruit, et il se trouve que j’ai devant moi des pommes et des poires. Impossible de me décider… Je prends une pomme? Mais est-ce qu’au fond je n’ai pas plutôt envie d’une poire? Vous l’aurez compris, on est ici sur un choix difficile à faire mais dont les conséquences immédiates sont peu importantes. 

Savoir identifier ce type de choix peut être une vraie aide au quotidien. En effet, se prendre la tête pendant 5h pour un choix qui n’a aucune conséquence réelle sur notre vie peut-être un peu dommage. On peut tout de même utiliser les outils que je vous présenterai dans la partie 2 pour prendre un choix plus rapidement. La distorsion cognitive du « tout ou rien » a également une place importante ici: est-ce bien utile de passer 30 min à hésiter entre une poire et une pomme alors que je pourrais tout à fait manger une demie-pomme et une demie-poire, mettre les deux autres moitiés au frigo et les manger plus tard?

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3- La décision importante

Il s’agit à nouveau d’un choix facile à faire, mais dont les conséquences peuvent être importantes sur ma vie et celles des autres. Par exemple, si je hais mon travail, il peut être évident pour moi que je dois en changer. Seulement cette décision engendre possiblement de nombreuses réactions en chaine: peut-être que je vais devoir déménager? Si je suis en couple, si j’ai des enfants, un déménagement impacterait forcément toute la famille. Peut-être qu’accepter le job de mes rêves implique une baisse de revenus, alors que j’ai beaucoup de charges à payer tous les mois?

Ici ce n’est donc pas un problème de prise de décision, mais plutôt une question de « comment? ». Comment faire pour appliquer ma décision tout en préservant des conditions de vie qui sont ok pour moi et pour les personnes de mon entourage? Si vous avez actuellement une décision importante à prendre, je vous invite à relire un petit coup les articles sur les distorsions cognitives parce qu’il y a de grandes chances pour qu’elles viennent foutre un sacré bordel dans la façon dont vous allez  choisir de vous organiser. 

4- La décision super difficile

Oui, c’est son nom scientifique, qu’est-ce que tu vas faire? En toute logique, on est ici sur une décision difficile à prendre et qui a, en plus, d’importantes conséquences sur ma vie et/ou celles des autres. On y trouve, entre autres, toutes les situations qui peuvent être résumées par cette phrase: « j’aime globalement bien ce que j’ai, ça va, mais je me demande si je ne pourrais pas trouver mieux ailleurs ». 

Dans le cas d’une « décision super difficile », les outils que je vous présenterai dans l’article de la semaine prochaine seront particulièrement utiles.

Alors, à quel(s) type(s) de choix faites-vous face en ce moment? 

1 Comment

  1. […] la première partie, nous avons parlé des différents types de choix et de la façon dont nous pouvons les identifier. […]

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